Depuis le 6 mai 2024, le Togo est entré de plain-pied dans la cinquième république avec une nouvelle constitution qui bascule le pays dans un régime parlementaire. Bien que décriée par la société civile et les acteurs politiques de l’opposition, la Constitution est bien appliquée. Et, pour la Cedeao, pas question de la remettre en question.
Dimanche 7 juillet 2024, lors d’une session à Abuja au Nigéria, la conférence des chefs d’Etat a pris acte du nouveau texte fondamental.
Dans le communiqué ayant sanctionnant les travaux, la conférence des chefs d’État et gouvernement de la CEDEAO a également salué le bon déroulement des élections législatives et régionales.
« La Conférence encourage les autorités et les parties prenantes togolaises à continuer à privilégier le dialogue en faveur de la cohésion sociale et de l’unité nationale », ajoute le document.
Selon la nouvelle Constitution, les institutions de la République seront mises en place dans un délai maximum de 12 mois à compter de la date de son entrée en vigueur.
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