Politique

Togo : la DMK s’insurge contre la perturbation de ses réunions à Lomé

Des réunions restreintes organisées par la Dynamique  Monseigneur Kpodzro ‘DMK) ont été empêchées  par les forces de sécurité le week-end dans deux communes de la capitale, Golfe 1 et 6  indique la conférence des présidents du regroupement qui condamne et dénonce « des irruptions intempestives ». Elle s’indigne aussi contre un acharnement politique et un plan de « décapitation programmé ».

« Pour la tenue des premières réunions, ce samedi 31 juillet 2021 dans les communes du Golfe1, Golfe 2 et Golfe 6, les consignes passées aux organisateurs sont claires : ces assises auront lieu dans des lieux privés et les mesures anti covid doivent être strictement respectées. Sur ces trois rencontres, celle qui eut lieu dans la commune de Golfe 2, s’est déroulée sans entraves. Ce ne fut malheureusement pas le cas pour celles prévues dans les communes du Golfe1 et Golfe 6 » indique le regroupement dans un communiqué.

Précisément assure la conférence des présidents dans la commune du Golfe 6, à Baguida, déjà vers 10 heures, assure la DMK « des agents des forces de sécurité munis de matraques et de gaz lacrymogènes, sont convoyés au lieu de la réunion, un domicile privé, où ils se sont positionnés, intimidant et renvoyant tous ceux qui venaient prendre part à la rencontre ».  « Les responsables de la DMK arrivés sur les lieux l’après-midi à l’heure convenue, ayant constaté la présence des forces de sécurité armés, ont renoncé à tenir la réunion pour ne pas exposer la population à une répression inutile ».

Dans la commune de Golfe 1, près du marché d’Ahligo où devait se tenir la réunion, deux gendarmes des forces de sécurité furent postés vers 15 heures devant la maison de l’organisateur, prétextant qu’ils sont venus assurer la sécurité des participants.

Mais, « cette présence volontairement dissuasive, a amené nombre de personnes qui voulaient prendre part aux assises, à rebrousser chemin », informe le regroupement   qu’une demi-heure plus tard, « ce fut un détachement de gendarmes qui débarqua ». « A la suite d’un bref échange avec les organisateurs et à court d’arguments pour faire arrêter la réunion, le chef donna 30 secondes aux participants pour quitter les lieux sous peine de recourir à la force. Malgré, les protestations du Chef de délégation, doublées par l’indignation des nombreuses femmes accourues du marché d’Ahligo, le chef de détachement est resté ferme sur sa décision et a fait disperser la réunion ».

Ne pas arrêter

De  fait, la DMK dénonce et condamne une violation de domicile sans mandat légal et  une « entorse à la liberté des partis politiques à échanger avec leurs militants et sympathisants dans un espace privé ».

LAISSER UN AVIS

Elle exprime ses ‘vives préoccupations par rapport à ces interruptions intempestives et sélectives de ses réunions », réaffirmant  qu’en aucun cas, elle ne  renoncera  » à son combat légitime fondé sur la volonté d’alternance exprimée massivement par les togolais le 22 février 2020″.

Lire aussi-Togo : Après la CNAP, la DMK veut son propre dialogue avec le pouvoir

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