(24hinfo)-Elle aura tout essayé. Sortie médiatique, tapage, manifestations de rue, menaces, intimidations mais l’espoir a finalement cédé au désespoir et les législatives auront bel et bien lieu le 20 décembre. La coalition des 14 partis politiques de l’opposition, a perdu simplement la bataille à cause de son entêtement aveugle et au soir du 20 décembre, ce sera une nouvelle classe politique qui s’émergera.
Qui l’eut cru que malgré sa détermination à arrêter le processus électoral par des « moyens légaux » la coalition n’ y est pas arrivé à ses fins du moins jusqu’à ce jour, veille de la fin de la campagne électorale et du vote des forces de défense et de sécurité . Jusqu’ encore samedi dernier la patronne de la coalition de l’opposition l’avait martelé sur RFI, « nous dirons toujours non à ces élections. Nous ferons ce qu’il faut pour qu’elles n’aient pas lieu ». « Le gouvernement n’est pas du tout raisonnable », a-t-elle ajouté sauf que 24heures après chez l’un des facilitateurs à Accra, Nana Akufo-Addo, elle non plus n’a pas été logique et sa demande de report des législatives a été simplement jugée « non recevable » par le maître des lieux.
« Lors de cette rencontre avec Nana Akufo-Addo, les responsables de la C14 ont tenté sans succès d’obtenir l’annulation du processus électoral en cours », rapportent ces sources citées par l’Agence Afreepess qui précisé, « cette demande d’annulation n’a pas été acceptée par le Président ghanéen qui a mis en avant, la question de la souveraineté du Togo qui, a-t-il dit, ne lui permet pas de demander l’annulation de l’élection. Il a également avancé les « négociations personnelles qu’il a dû mener pour déterminer Gilchrist Olympio à retirer son membre à la CENI pour laisser la place à un représentant de la C14 et la session de rattrapage des opérations de recensement lors desquelles la C14 a brillé par son absence ». Des décisions qu’il a dit n’avoir pas compris », résume le journal.
Pas besoin d’être un grand analyste politique pour dire que la coalition des 14 en voulant tirer trop sur la corde a fini par la couper en deux et s’est elle-même creusée sa propre tombe.
Toutefois, apprend-t-on, la coalition a informé le facilitateur qu’elle empêchera quand même la tenue des législatives. « Nous avons une seule préoccupation, c’est comment faire en sorte qu’on comprenne que les Togolais ne veulent pas des élections planifiées. Comment faire en sorte pour éviter les dangers vers lesquels ces élections nous conduisent. Nous avons plaidé pour l’arrêt de ces élections-là comme les Togolais le souhaitent », a déclaré Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson sur Victoire FM ce lundi.
