
Le sort des frondeurs de fédération internationale Europe-Asie de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) est déjà connu. L’ancien bureau qui réclamait une réforme est dissout et les membres écartés, selon une décision signée le 12 mai dernier par Jean-Pierre Fabre, président national.
Exiger des réformes au sein d’un parti politique peut coûter une exclusion. Et, les frondeurs membres de l’ANC dans la fédération Europe-Asie viennent de le prendre à leur dépens. Selon une décision rendue publique récemment, Jean-Pierre Fabre se basant sur les statuts et le règlement intérieur de l’ANC et dans la perspective de mettre fin aux dysfonctionnements graves qui paralysent les activités la fédération internationale Europe-Asie a décidé de dissoudre l’ancien bureau et de mettre en place un intérimaire.
Le bureau fédéral composé de douze membres « est investi des pleins pouvoirs fédéraux pour diriger la fédération internationale Europe-Asie et assurer l’expédition de toutes les affaires relevant généralement du bureau fédéral conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti », souligne la décision.
Aussi, il est chargé, en particulier, de la relance des activités des sections et sous sections de la fédération, de l’extension de leur implantation et, le cas échéant, du renouvellement de leurs bureaux, notamment, dans la perspective de la plus prochaine assemblée élective fédérale, dont la préparation et l’organisation constituent l’une des missions majeures du bureau fédéral provisoire.
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Les frondeurs exigeaient un congrès extraordinaire pour sortir le parti de l’abîme dans lequel il semble se précipiter inexorablement en refusant de coopérer avec d’autres partis politiques, mais accepter de dialoguer avec le pouvoir. Des doléances à propos desquelles l’instance dirigeante n’entend pas encore céder.