
Une quinzaine de responsables politiques ont répondu présent vendredi 21 janvier 2022 à l’invitation du ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi pour la première séance du nouveau cadre permanent de concertation (CPC). Créé par arrêté du ministre le 18 janvier 2022, il connaîtra des questions sociopolitiques et culturelles, sanitaires et environnementales, sécuritaires, économiques et fera ensuite le suivi de la mise en œuvre des propositions issues de la concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP) tenue du 19 janvier au 13 juillet 2021.
Le CPC est composé d’un membre désigné par parti politique ayant participé à l’une des 3 dernières élections organisées dans le pays, de deux membres au maximum représentant l’ensemble des députés à l’Assemblée nationale, du ministre de l’Administration territoriale, rapporteur du CPC.
Sa composition est mise à jour à l’issue de chaque élection à suffrage universel, selon l’arrêté. Pour cette première rencontre, les partis de la DMK et l’ANC ont brillé par leur absence. En revanchent étaient présents, des représentants de l’UFC, du NET, du MRC, PDP, du CAR, de la CPP, de UDS-Togo, certains organisations indépendantes et le parti présidentiel, UNIR.
Lire aussi-Togo : Pour le CAR, la CNAP n’a rien apporté de nouveau
L’ANC de Jean-Pierre Fabre contactée par TogoScoop la veille a décliné toute participation après avoir quitté les discussions au sein de la CNAP. De son côté, la DMK suggère une « autre initiative de dialogue sincère afin de trouver des solutions à la grave crise politique que traverse le Togo ».