Agbéyomé Kodjo se tiendra à la disposition du procureur général près la cour d’appel de Lomé, après la levée de son immunité et le vote favorable du parlement donnant quitus pour toute poursuite judiciaire. Sur un média local jeudi 19 mars, le candidat malheureux à la présidentielle du 22 février et autoproclamé président élu, a dénoncé un « acharnement » contre sa personne et un « manque de respect ».
A le croire, « si la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’avait pas procédé au braquage électoral, on n’en serait pas là ».
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« Ceux qui m’ont insulté, notamment le professeur Agba, il a raconté un certain nombre de conneries, j’ai entendu Trimua s’égosiller, ce n’est pas un problème. Moi, je ne les poursuis pas. On viole la constitution en ne mettant pas, à la disposition des candidats des fonds de campagne, je ne poursuis personne, je n’ai pas envoyé les populations dans la rue pour chercher leur victoire. Je ne dépose pas plainte contre eux et on me dit que j’ai parlé aux militaires, ne font-ils pas partie du corps électoral ? », s’est-il justifié.
Agbéyomé Kodjo a vu son immunité parlementaire levée lundi 16 mars par l’Assemblée nationale sur demande de la justice. Kodjo, candidat malheureux à la présidentielle du 22 février est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de diffusion de fausses informations et de trouble à l’ordre public aggravé.