Après sa participation à la réunion d’ouverture, le Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition) a décliné la seconde invitation du ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi du mardi 15 mars 2022 pour le second round du Cadre permanent de Concertation (CPC). La formation politique pointe le « caractère non inclusif » du format de dialogue.
Dans une lettre adressée au ministre, le vice-président du CAR Konlani Yendoubane estime que les attentes d’un dialogue franc, sincère et inclusif sont loin d’être comblées. Pour raison qu’au lieu d’être un « cadre de dialogue sincère et inclusif » pour sortir le pays de la « grave crise » qu’il traverse depuis plusieurs années, le CPC n’est rien d’autres qu’ « un comité de suivi de la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP) », dont il refuse d’y participer.
Néanmoins, le CAR ne ferme pas la porte à toute initiative de dialogue impliquant tous les acteurs politiques. Il reste « entièrement ouvert et se montre disponible pour tout échange sur les sujets d’intérêt national dans un cadre bien structuré avec la garantie de l’application intégrale des recommandations qui y sortiront ».
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Le 22 janvier 2022, le représentant du CAR à la première réunion Jean Kissi avait expliqué sa présence par simple besoin d’écoute.
« Chaque fois qu’on commence une nouvelle chose, nous venons toujours pour savoir comme on dit, de nous assurer des faits avant de vous inquiéter de la cause. C’est sur la base des faits qu’on décide. Quand on vous appelle, on va dans un premier temps pour écouter et vous avez la chance de savoir de quoi on discute, les raisons pour lesquelles vous pouvez continuer ou ne pas continuer, vous le dites pour qu’on puisse les prendre en compte », avait-il expliqué devant la presse à la sortie des échanges.