La nouvelle constitution qui bascule le Togo dans la cinquième république avec le régime parlementaire, bien que promulguée et publiée au journal officiel de la république continue d’alimenter les débats. C’est le cas chez les organisations de la société civile togolaise qui ne comptent pas baisser les bras. Elles appellent dimanche 30 juin 2024, à un meeting à la place Akassimé, auquel, le Comité d’Action pour la renouveau (CAR) invite ses militants et sympathisants à s’y joindre.
« La situation politique de notre pays le Togo va de mal en pis depuis la forfaiture du changement constitutionnel opéré par les députés sortants de la précédente législature dont le mandat avait expiré depuis le 31 décembre 2023 », écrit le président de la formation Yao Daté, qui dénonce, « une fuite en avant et un danger pour le pays d’organiser une mascarade d’élection pour s’octroyer la quasi-totalité des sièges de députés à l’Assemblée nationale ».
« Le CAR dénonce vigoureusement le fait que des députés élus sous la 4ème république (confère les résultats définitifs des élections législatives proclamés par la cour constitutionnelle: journal officiel du 13 mai 2024), puissent adopter un règlement intérieur arrimé sur la constitution d’une autre république. La situation socio-politique du Togo telle qu’elle se présente aujourd’hui n’est pas de nature à garantir ni la démocratie ni la paix sociale gages de la stabilité et du développement », explique le président Daté.
Face à la situation sus-décrite par le CAR, le parti salue l’initiative de la société civile qui consiste à expliquer aux togolaises et togolais « la dérive autoritaire du pouvoir en place dans sa manière de gérer le peuple c’est-à-dire le bien commun et qui met en péril la vie de tous les citoyens ».
D’où son appel à une grande mobilisation.
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