
Pour le parti national panafricain (PNP), le gouvernement doit opérer les réformes constitutionnelles et institutionnelles avant de penser à l’organisation des élections locales. La formation estime « prématurées» les locales dans ce pays de l’Afrique de l’ouest tant que les réformes ne sont pas faites.
Tchatikpi Ouro-Djikpa, le conseiller du président du PNP justifiait ainsi lundi au micro de Victoire FM leur absence à la concertation avec le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi sur le sujet.
« Le PNP a exprimé sa position que le ministre connaît d’ailleurs, la position conforme à la demande du peuple togolais notamment le retour à la constitution de 1992, l’effectivité du droit au vote de la diaspora togolaise partout dans le monde », souligne le Numéro 2 du parti.
Le PNP n’avait pas assisté la semaine dernière au conclave convoqué par la coalition dont il est membre depuis août 2017.
Et le parti pourrait selon certains observateurs prendre aussi ses distances vis-à-vis du regroupement comme le CAR et Togo Autrement en raison des divergences profondes sur des sujets donnés notamment : la participation des partis membres de la coalition aux prochaines locales, l’élaboration d’une charte pour le regroupement entre autres.
Une conference de presse est annonce dans le foulee.
Les jours de la coalition des 14 sont donc comptés.