(24hinfo)-La Commission électorale nationale indépendante a publié dimanche nuit les résultats provisoires des élections législatives du 20 décembre. L’Union des forces du Changement de Gilchrist Olympio, UFC (opposition) a remporté 6 sièges sur les 91 pourvus, soit une augmentation de trois (3) par rapport aux législatives de 2013 où le parti avait gagné que trois sièges. Ce score est très loin de 2007 quand le parti avait remporté 27 députés au parlement.
Avec ses quelques sièges glanés respectivement dans les circonscriptions de Grand Lomé (2), Zio (1), Ogou-Anié (1), Lacs-Bas mono (1) et Ave (1), l’UFC devient le premier parti parlementaire de l’opposition Togolaise et devrait incarner pour les cinq prochaines années, le chef de fil de l’opposition Togolaise, poste assumé jusque-là par le parti « fils », l’Alliance nationale du Changement ANC de Jean-Pierre Fabre.
Objectif « non atteint »
A défaut d’avoir ce que l’on veut, il faut se contenter de ce que l’on a dit-on. L’Union des forces du changement devrait désormais se contenter de ses six sièges remportés malgré l’ambition clairement exprimée de remporter la majorité au parlement.
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Avant le début de la campagne, l’UFC avait fixé comme objectif pour les législatives de remporter la majorité au parlement et d’avoir le poste de premier ministre. Le parti a publié un programme de gouvernement en ce sens. Mais au terme des législatives, le parti non seulement n’est pas parvenu à remporter 9 sièges pour former un groupe parlementaire selon le quotient retenu par la législature précédente mais aussi ne frôle pas le quota nécessaire pour faire passer une proposition de loi. C’est dire clairement que les Togolais ne sont toujours pas prêts à « pardonner » ce parti qui a signé un accord avec le régime en place en 2010. Les Togolais après un vote sanction en 2013 aux législatives ont réédité ce scénario cette année alors même que les grands partis en lice en 2013 ont brillé par une absence.
Si malgré cet aspect important, l’UFC n’est pas parvenu à remporter le maximum de sièges dans la nouvelle assemblée, il y a lieu de s’interroger.
Autre chose, le parti a aussi perdu la bataille dans le Grand Tône, Oti et Est-Mono. L’Union des forces de Changement qui avait un député dans ces zones lors des législatives de 2013 n’a pas pu convaincre les électeurs pour une réélection même si ceux qui avaient conduit ces listes dans à ce scrutin n’étaient plus les mêmes cette année.
En revanche, le parti a su gagner le cœur d’autres électeurs comme dans Grand Lomé avec deux sièges gagnés, dans le Zio, Ave, Lacs-Bas-mono trois circonscriptions dans lesquelles UNIR, le parti présidentiel n’a pas présenté de candidat puis enfin dans Ogou-Anié, un député également.
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