
« Oui, nous allons participer aux prochaines élections législatives et régionales et l’ANC sera représentée dans toutes les circonscriptions électorales », a déclaré face à la presse le 10 février 2024 à Lomé, le président national du parti, Jean-Pierre Fabre.
L’Alliance nationale pour le changement qui a obtenu plus de 130 sièges lors des municipales de 2019 et malgré la défaite de son président à la présidentielle de 2020 (4%) ne compte pas rééditer le scénario de 2018 où avec d’autres formations de l’opposition, ils ont boycotté les élections législatives.
Et ce malgré les réserves émises sur le découpage électoral officialisé par le gouvernement en vue des élections législatives du 13 avril 2024.
À titre d’exemple, « la Région Maritime essentiellement et les préfectures du Golfe, d’Agoè-nyivé et de Zio en particulier, demeurent, comme toujours, les collectivités les plus sévèrement lésées et discriminées dans la nouvelle répartition des sièges de député ; De plus, la Région Maritime qui rassemble 44% de la population totale est créditée de 31 sièges de député, ce qui donne un quotient de représentation qui s’établit a 114.031 habitants par député, soit presque le double du quotient national. Par contre, toute la Région de la Kara, 12% de la population nationale, se voit octroyer 19 sièges de député alors que la seule Préfecture du Golfe, 16% de la population nationale est créditée de seulement 8 sièges de député « , indique le parti.
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Selon le gouvernement, le passage de 91 députés à 113 se justifie par l’augmentation sensible de la population togolaise, les difficultés d’accès à la population dues à la situation géographique de certaines circonscriptions électorales et enfin la nécessité d’éclater les circonscriptions qui englobent deux préfectures.
A noter que les élections législatives du 13 avril 2024 seront couplées des régionales.
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