
Agbéyomé Kodjo, président autoproclamé élu de la présidentielle du 22 février a de nouveau rendez-vous le 21 avril avec le commandant du SCRIC (Service Central de Renseignement et des Investigations Criminelles) de la gendarmerie nationale. C’est la troisième convocation adressée à l’opposant dans le cadre d’une enquête judiciaire ouverte contre lui pour « atteinte à la sûreté de l’Etat, diffusion de fausse informations » notamment.
L’ancien premier ministre et député dans l’actuelle législature a vu son immunité parlementaire levée à la demande du procureur de la république dans cette affaire, où l’opposant risque au moins 35 ans de prison.
Pour deux premières convocations du 1er et 9 avril, il s’est fait représenter par son avocat pour des raisons de santé.