
Dr Kossi Sama, Secrétaire général du Parti National Panafricain (PNP, opposition), a été reçu hier mardi 2 avril 2019, à Paris en France par les autorités du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, indique un communiqué du parti.
Lors de cette entrevue, apprend-t-on, ce cadre du parti de Tikpi Atchadam a évoqué l’histoire constitutionnelle et socio-politique du Togo, qui impose selon lui « un impératif d’alternance afin de sortir du statu quo ».
« Le Docteur SAMA a expressément attiré l’attention de ses interlocuteurs sur les violations graves et renouvelées des droits de l’Homme au Togo depuis les années 1990. Il a saisi l’occasion pour attirer l’attention de la France sur la nécessité interpeller le régime togolais sur le respect des libertés individuelles et collectives des citoyens, notamment la liberté de manifestation », souligne le communiqué partagé sur les réseaux sociaux.
Les manifestations prévues pour le 13 avril 2019 à Lomé et en région ne sont pas restées sous silence.
Des propositions
Pour une sortie définitive du « statut quo (sic) », Dr Sama conseille au président actuel, Faure Gnassingbé de renoncer à un quatrième mandat en 2020.
Il demande au gouvernement de libérer de façon immédiate et sans conditions les personnes incarcérées à la suite des manifestations ainsi que tous les détenus politiques.
Enfin le PNP souhaite aussi l’institution d’une transition, ayant pour missions, la réalisation des réformes constitutionnelles, institutionnelles, et électorales requises, par la mise en œuvre intégrale de la feuille de route puis l’organisation, à terme, des élections présidentielles, législatives, et locales ».