
Les cadres du bureau Togo de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) participent mercredi 21 décembre 2022 à Baguida à une mini-retraite initiée par la représentante résidente, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane. La rencontre placée sous le thème, « le bureau OMS Togo contre les abus, exploitations et harcèlements sexuels », permettra au personnel de signer le « code de conduite visant à prévenir le harcèlement sexuel lors des manifestations de l’OMS »
L’organisation de cette retraite sous le thème susmentionné cadre avec la stratégie de prévention de l’exploitation, des abus et du harcèlement sexuels et mesures adoptée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Ce document qui a ensuite accouché un code de conduite vise à créer un environnement propice dans lequel le personnel et les bénéficiaires sont traités avec respect et dignité.
Selon la représentante résidente de l’OMS au Togo, les individus ont le droit de recevoir protection et assistance sans crainte d’exploitation et d’abus sexuels, et l’OMS a la responsabilité de prévenir de telles violations. «Les relations sexuelles entre les membres du personnel de l’OMS et les bénéficiaires de l’aide nuisent à la crédibilité et à l’intégrité du travail de l’OMS et de l’Organisation des Nations Unies. De ce fait, elles sont fortement interdites », a-t-elle rappelé dans son mot d’ouverture de la séance.
Togo, un bon élève

Au Togo, aucun cas d’abus à caractère sexuel n’est signalé au sein du personnel ou dans la communauté dans laquelle travaille l’OMS. Ce qui satisfait le bureau qui encourage néanmoins d’éventuelles victimes à signaler toute tentative.
Car assure Dr Binta, « l’OMS applique une tolérance zéro à l’égard des Abus, Exploitations et Harcèlements Sexuels et d’autres types de conduite abusive (c’est-à-dire la discrimination, l’abus d’autorité et le harcèlement) ». A cet effet, les membres du personnel de l’OMS ont un rôle à jouer dans la promotion d’un lieu de travail sûr et respectueux et doivent signaler tout cas réel ou présumé de méconduites sexuelles.
Pour cette retraite, les cadres du bureau Togo de l’OMS découvriront le contenu du circulaire du Secrétaire général de l’ONU qui définit une politique de tolérance zéro de l’exploitation et des abus sexuels et rend obligatoire pour le personnel de l’ONU, la dénonciation des incidents d’abus.

crédit : DR
Ils seront édifiés également sur les protocoles des Nations Unies sur la prise en charge des victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles (ONU 2019) et sur les allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles impliquant des partenaires opérationnels (ONU 2018) et les six principes fondamentaux du Comité permanent inter organisations concernant l’exploitation.
D’autres thèmes comme la gestion du stress en temps de crise sont à l’ordre du jour.
Lire aussi-Les abus sexuels envers les personnes âgées doivent être exposés, selon l’ONU
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.