Santé

Covid-19 : baisse des infections et des décès dans le monde

Le nombre de nouvelles infections du nouveau coronavirus signalés dans le monde a diminué de près d’un quart la semaine dernière, poursuivant ainsi la baisse observée depuis la fin du mois de mars, a annoncé jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Près de 5,59 millions de cas ont été signalés entre le 11 et le 17 avril, soit 24 % de moins que la semaine précédente, selon l’agence sanitaire des Nations Unies. Dans son dernier rapport hebdomadaire, l’OMS note que le nombre de décès nouvellement signalés a également diminué de 21 % pour atteindre 18.215 morts.

Selon l’OMS, les nouveaux cas ont diminué dans toutes les régions, mais seulement de 2 % dans les Amériques et de 7% sur le continent africain.

Toutefois, ces tendances doivent être interprétées avec « prudence car plusieurs pays modifient progressivement leurs stratégies de dépistage de la Covid-19 ». Selon l’agence onusienne basée à Genève, cela se traduit naturellement par une diminution du nombre total de tests effectués et, par conséquent, du nombre de cas détectés.

Si aucun pays de la Méditerranée orientale et d’Asie du Sud-Est n’a signalé d’augmentation du nombre de nouveaux cas de 20 % ou plus, dans les autres continents, des pays ont observé des hausses des contaminations.  Dans le Pacifique occidental par exemple, Guam et la Chine ont notifié des augmentations de 121 % (128 contre 58 nouveaux cas) et de 28 % (28.823 contre 22.519 nouveaux cas), respectivement.

Près du quart des pays des Amériques a notifié une hausse de 20% des cas

En Europe également, deux pays ont constaté une augmentation de plus de 20 % des cas. C’est le cas du Kirghizistan (10 contre 2 nouveaux cas ; +400 %) et d’Andorre (381 contre 304 nouveaux cas ; +25 %).

En Afrique, sept (14 %) pays ont signalé une hausse de plus de 20 % du nombre de cas. Les plus fortes augmentations proportionnelles ont été observées au Niger (48 contre 13 nouveaux cas ; +269 %), au Mozambique (43 contre 16 nouveaux cas ; +169 %) et en Zambie (984 contre 452 ; +118 %).

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Dans les Amériques, près du quart (13 pays) de cette région ont notifié un accroissement de 20 % ou plus du nombre de nouveaux cas. Parmi cette tendance haussière, certaines des plus fortes augmentations proportionnelles ont été observées au Suriname (35 contre 12 nouveaux cas ; +192 %), à Haïti (29 contre 11 nouveaux cas ; +164 %) et à Sainte-Lucie (84 contre 51 nouveaux cas ; +65 %).
Plus largement, la République de Corée a recensé le nombre le plus élevé de nouveaux cas hebdomadaires. Séoul a décompté 972.082 nouvelles infections, soit -33%.

Lire aussi-L’OMS appelle à une meilleure hygiène des mains pour lutter contre les infections

Suivent la France (827.350 nouveaux cas ; -11%), l’Allemagne (769.466 nouveaux cas ; -25%), l’Italie (421.707 nouveaux cas ; -6%) et le Japon (342.665 nouveaux cas ; +1%).

Plus de 504 millions de cas dans le monde dont plus de 6,2 millions de morts

Les États-Unis d’Amérique ont signalé le plus grand nombre de nouveaux décès hebdomadaires. Washington a notifié 3.076 nouveaux décès, soit -9%.

Suivent la Fédération de Russie (1.784 nouveaux décès ; -11%), la République de Corée (1.671 nouveaux décès ; -24%), l’Allemagne (1.227 nouveaux décès ; -27%) et l’Italie (944 nouveaux décès ; -5%).

Au total, plus de 504 millions de cas de Covid-19 et plus de 6,2 millions de décès liés au coronavirus ont été signalés à ce jour. Au 18 avril 2022, un total de 11,3 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde.

Par ailleurs, le variant Omicron reste le variant dominant qui circule dans le monde, représentant presque toutes les séquences récemment signalées à l’OMS.

Parmi les 313.715 séquences téléchargées avec des échantillons collectés au cours des 30 derniers jours, près de 99,5% relevaient d’Omicron (312.033).

Suivent Delta avec 136 séquençages (<0,1%) et 1.393 (0,4%) séquences n’ont pas été assignées à une lignée Pango. Mais selon l’OMS, ces  tendances doivent être interprétées en tenant dûment compte des limites des systèmes de surveillance, notamment des différences de capacité de séquençage et de stratégies d’échantillonnage entre les pays, ainsi que des délais d’exécution du séquençage par les laboratoires et des retards dans la notification.

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