La fièvre de Lassa continue de tuer au Nigeria. Les autorités sanitaires du pays ont déclaré ce mardi une nouvelle flambée épidémique qui a fait 16 morts depuis début janvier, malgré les succès enregistrés l’an dernier pour faire reculer la maladie.
« Depuis le début de l’année, le nombre de cas de fièvre de Lassa déclarés a augmenté dans plusieurs Etats du pays », a précisé dans un rapport le Centre national nigérian de contrôle des épidémies (NCDC), qui fait état d’un taux de mortalité de 26,7 %. Au total, 172 cas suspects ont été recensés, dont 60 ont été confirmés positifs et 112 négatifs.Au total, 172 cas suspects ont été recensés dans le pays dont 60 confirmés positifs.
Seize patients sont décédés depuis début janvier.
« Compte tenu de cette augmentation (…), le NCDC a déclaré l’état d’épidémie et a activé un centre opérationnel d’urgence chargé de coordonner la riposte », poursuit le rapport. Le virus a été détecté dans 8 des 37 Etats du Nigeria.
Selon l’OMS, la fièvre de Lassa comme une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg et d’Ebola. Elle tire son nom d’une localité du nord du Nigeria où elle a été identifiée pour la première fois en 1969.
La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade.
Le Togo a déclaré son premier décès en début d’année, un jeune Togolais en provenance du Nigéria.
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