
Dans le cadre de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire célébrée, le 20 mars de chaque année, et dont le thème, cette année, est : « Dis Ahh, agis pour ta santé bucco-dentaire », l’Association des Chirurgiens-Dentistes du Togo (ACDT) a lancé lundi au lycée 1 de Tsévié (35 km de Lomé), la 18è édition de la semaine nationale de la santé bucco-dentaire.
Elle vise à sensibiliser le public sur le brossage des dents et l’hygiène bucco-dentaire ainsi qu’à rapprocher les soins bucco-dentaires de la population.
Selon les initiateurs, la semaine nationale de la santé bucco-dentaire vise à rapprocher les praticiens de la santé bucco- dentaire des populations. Ceci, du fait que les maladies bucco-dentaires et plus particulièrement, la carie dentaire et les maladies parodontales sont extrêmement fréquentes. En effet, la carie dentaire touche plus d’un tiers des enfants et dans la population adulte. Malgré l’absence de données épidémiologiques, on estime à plus des trois quarts, la proportion des personnes atteintes.
Les initiateurs estiment également que les inégalités de santé bucco-dentaire sont fortement corrélées avec les inégalités sociales, et l’absence de soins dentaires pour les jeunes est deux fois plus importante dans les classes sociales défavorisées.
Le directeur régional de la santé maritime, Dr koffi Etoh, a salué l’initiative et indiqué que le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2018-2022) met un accent particulier sur la lutte contre les maladies non transmissibles à travers son axe 4 et la mise en place du Programme National de Lutte contre les Maladies non Transmissibles (PNLMT). « Dans la mise en œuvre de ce Plan, toutes les parties prenantes, à savoir, l’Etat, les partenaires techniques et financiers, ainsi que la société civile, sont impliquées », a-t-il indiqué. Il a souligné que compte tenu de la prévalence des maladies bucco-dentaires, le personnel de santé doit œuvrer à la prévention de ces affections.
Le président de l’Association des Chirurgiens-Dentistes du Togo (ACDT), Dr Adoté Jules Kpakpo a, pour sa part, précisé que les maladies bucco-dentaires retentissent, parfois gravement, sur l’état général et la qualité de vie des personnes qui en souffrent. Ces pathologies peuvent être à l’origine, non seulement, de douleurs, mais aussi, de complications infectieuses locales ou à distance. «Or, il existe aujourd’hui des moyens de prévention, de dépistage et de traitement précoce des affections bucco-dentaires qui, dans le cadre d’une politique de santé conduite par les pouvoirs publics, permettraient de les éviter», a-t-il conclu.
La Journée mondiale de la santé bucco-dentaire (WOHD) offre l’opportunité de coordonner les actions mondiales et nationales et de conjuguer les efforts pour déployer une grande campagne de sensibilisation à la santé buccodentaire mise à l’honneur le 20 mars de chaque année.