Le cancer du sein demeure une menace majeure pour la santé des femmes. Chaque année, plus de 400 000 femmes dans le monde en meurent. Au Togo, il s’agit du premier cancer féminin, a rappelé jeudi 9 octobre 2025, le gynécologue-obstétricien Dr M’BORTCHE Bingo, lors d’une activité de la Ligue togolaise contre le cancer(LTCC) marquant le mois d’Octobre Rose.
Selon le spécialiste, la maladie reste difficile à détecter tôt car elle évolue longtemps sans douleur ni symptômes. Cette situation, aggravée par le manque de campagnes de dépistage de masse, conduit de nombreuses patientes à consulter à un stade avancé, lorsque la tumeur est déjà palpable ou associée à des plaies. À ce stade, les traitements lourds – chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie – deviennent indispensables mais coûteux.
Facteurs de risque et prévention
Dr Bingo a rappelé les principaux facteurs de risque : antécédents familiaux, premières règles précoces, ménopause tardive, absence de maternité, première grossesse tardive, obésité après la ménopause, tabagisme et consommation excessive d’alcool et de viandes grasses.
Pour réduire les risques, il insiste sur la prévention : respect des mesures hygiéno-diététiques, auto-examen mensuel des seins, examen clinique annuel et mammographie tous les deux ans à partir de 40 ans.
Un appel à l’action collective
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Pour le gynécologue, Octobre Rose est une « occasion de sensibilisation et de mobilisation », et chacun est appelé à contribuer à la lutte. Citant un homme d’État, il a conclu :
« Lutter contre le cancer sera non seulement un honneur, mais surtout un devoir qui incombe à nous tous. »
« Plein succès aux différentes actions », a-t-il lancé, saluant l’engagement des acteurs impliqués dans la lutte.
