A l’issue d’une conférence tenue du 1er au 4 avril 2025 à Lomé, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS, bras santé de la Cédéao) est parvenue à faire adopter des normes et principes sur la santé communautaire. Lesquels devraient traiter de manière globale, la question de l’autonomisation de la communauté et la promotion de la santé.
Dans une Déclaration dite de Lomé, les experts, les partenaires techniques et financiers (PTF) représentés par le chef de file qui est l’Agence française de développement (AFD), la société civile notamment se sont engagés à travailler en synergie en vue d’accroître substantiellement les ressources techniques et financières nécessaires pour la révision et la mise en œuvre de politiques de santé communautaire conformément aux normes et principes adoptés à Lomé.
Conscients que la couverture sanitaire doit mettre en avant la promotion de la santé, la prévention, et la surveillance à base communautaire, toutes les parties décident de poursuivre les efforts .
S’agissant des agents de santé de communautaire, le directeur général de l’OOAS, le représentant à la conférence de l’OMS et de l’AFD, Diakaridia Traoré se sont mis d’accord sur une approche globale visant à leur garantir une fonction sécurisée.
« Il ne s’agit pas de les payer à la fin d’une campagne ou d’une activité mais de leur garantir une protection sociale, une retraite », a indiqué le patron de l’OOAS, Dr Melchior Athanase Joël Aissi,.
« Nous exhortons tous les acteurs du domaine de la santé, de tout horizon notamment les gouvernements centraux et locaux, le secteur privé, la société civile et la communauté des partenaires techniques et financiers à s’approprier et soutenir l’application des Normes et Principes consensuels de la santé communautaire adoptés lors de la conférence de Lomé. Fait à Lomé, le 4 avril 2025 », lit-on dans la déclaration dite de Lomé.
A la suite de cette conférence, l’OOAS s’apprête à rédiger la politique régionale sur la santé communautaire pour une adoption future par le conseil des ministres de la Cédéao de la santé et ensuite par la conférence des chefs d’Etat.
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