En vue de renforcer les actions de lutte contre le cancer au Togo, le ministère de la santé et de l’hygiène publique à travers la division de la surveillance des maladies non transmissibles (MTN) a lancé mardi 5 décembre 2023 à Lomé, une série de sensibilisation des points focaux, des surveillants et chefs d’unité sur l’enregistrement des cas de cancers. La première étape a réuni des directeurs d’hôpitaux et de districts, des Chefs services et des prestataires privés du Grand Lomé (composé des préfectures du Golfe et d’Agoè-nyivé) sur l’importance du registre de cancer basé sur la population et sur ses activités.
Au Togo, le cancer est un enjeu de santé publique. Il touche toutes les catégories de la population quels que soient leurs âges, leurs sexes ou encore leurs niveaux socio-économiques. En 2018, le fardeau mondial du cancer a atteint 19,3 millions de nouveaux cas et 10 millions de décès en 2020.
Au plan national, la prévalence indique chez la femme les cancers des seins (29,4%), du Col de l’utérus (15,7%), de colorectal (4,1%), du Lymphome NH (4,1%) et de l’ Ovaire (4%). Chez l’homme, il y a la Prostate (21,5%), le colorectal (10%), le Lymphome NH (4,1%), le foie (5,9%). Puis chez l’enfant, il est signalé le Lymphome de Burkitt (27,9%), le rétinoblastome (8,5%) ; le rhabdomyosarcome (4,8%) ; le Néphroblastome (4,7%) et le Sarcome de Kaposi (3%).
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Face à ce tableau de cas qui n’est pas exhaustif, le ministère de la santé veut renforcer le registre du cancer pour muscler ensuite la lutte et la prévention.
« Le registre du cancer s’impose donc comme un outil unique, incontournable et indiscutable permettant de mesurer le poids du cancer dans la population », a déclaré le coordonnateur Darre Tchin, professeur titulaire d’anatomie et de cytologie pathologique.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Kokou Wotobe a salué la mobilisation des acteurs à qui il a recommandé une implication active pour permettre au pays de disposer d’un registre du cancer étoffé
La campagne organisée avec l’appui de l’OMS se poursuivra à Atakpamé puis à Kara
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