Une journée de sensibilisation couplée d’une collecte du don de sang a marqué la célébration en différé de la Journée mondiale du donneur de sang (JMDS), tenue le jeudi 8 août à Kara, par l’Association des donneurs bénévoles de sang de la Kara (ASDOBESKA).
Cette journée a permis de sensibiliser les participants et l’ensemble de la population à travers la problématique du don de sang en termes de réalités et perspectives après 20 ans d’existence de l’association. Il s’agit aussi de discuter sur la psychologie du donneur de sang pour un changement de mentalité des communautés face à la réticence au don du sang. Le but est de remédier à la pénurie des poches de sang dans le septentrion en rendant disponible ce précieux liquide biologique vital afin de contribuer à sauver la vie des malades et accidentés qui meurent souvent par manque de ce sang.
La journée a été marquée par une collecte de don de sang, une remise d’attestions de reconnaissance décernée aux fidèles donneurs selon les activités menées au sein l’association et leur niveau du don de sang. Un sketch illustrant l’importance de donner de son sang pour sauver des vies a capté également l’attention des parties prenantes.
Le président de l’ASDOBESKA, Boukpessi Essohanam, a rappelé que sur toute l’étendue du territoire national, il n’y a que deux centres de transfusion sanguine, à Lomé dans la partie méridionale et à Sokodé dans la partie septentrionale du pays. Pour lui, son association se veut une mobilisation pour renforcer et porter main forte au centre régional de transfusion sanguine en vue d’approvisionner à temps et à contre temps, les formations sanitaires en produits sanguins. Il a souligné que pour cette journée, 100 poches de sang sont à collecter auprès des donneurs fidèles et occasionnels.
« Nous exhortons les personnes qui hésitent encore à emboîter les pas de ceux qui ne se lassent jamais de donner de leur sang pour sauver les vies humaines. Nous prions aussi que les donneurs fidèles gardent toujours leur statut sérologique pour continuer à donner du sang », a souhaité le président Boukpessi. Il a enfin témoigné sa gratitude aux plus hautes autorités du pays et le parrain de son association, Col. Bakali Badibawu Hèmou, préfet de la Kozah, pour leur politique de rapprochement des soins de santé des populations et la construction d’un autre centre régional de transfusion sanguine dont les travaux sont en cours d’achèvement à Kara.
Le directeur préfectoral de la Santé, Dr. Alpha Abdel Kader a fait savoir qu’une poche de sang donnée sauve trois vies. Il a indiqué qu’à travers le processus de transfusion sanguine, les globules rouges permettent de prendre en charge les gens qui ont perdu beaucoup du sang ; le plasma frais qui permet d’améliorer les conditions de coagulation et d’immunité et les plaquettes qui contribuent à prendre en charge tout ce qui est lié à l’hémorragie et à la coagulation chez certains patients.
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avec TAOP
