Reçue le 23 août par le président Faure Gnassingbé à Lomé, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS Afrique a salué les performances de la réforme de contractualisation de huit hôpitaux publics au Togo. La politique fondée sur la gestion efficiente des structures sanitaires sera bientôt partagée avec les 46 autres Etats membres de l’Organisation mondiale de la santé en vue de bâtir des systèmes de santé durables et solides.
« Il y a une initiative qui a beaucoup impressionné les ministres africains de la santé au cours de la 72è session, c’est la contractualisation des formations de santé, surtout dans les hôpitaux, pour la rendre plus efficiente, avec des ressources déjà disponibles dans le système de santé au Togo. Ce qui a amélioré la qualité des soins disponibles à la population. Nous allons promouvoir et partager cette expérience du Togo avec nos États membres dans la région Afrique », a déclaré Dr Moeti.
Au regard de toutes ces prouesses, la Directrice régionale de l’OMS Afrique l’OMS a émis le vœu de voir le Président de la République nommé leader de cette approche innovante pour une meilleure promotion de la gouvernance du système sanitaire sur le continent.
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En vigueur dans certains hôpitaux publics du pays depuis cinq ans, la réforme de la contractualisation lancée par le gouvernement togolais vise à bâtir une gestion efficiente des structures sanitaires pour un meilleur service aux usagers.
La contractualisation est un contrat signé avec une entité non étatique dans le cas actuel, OIGH, pour la mise en place d’un mécanisme et des outils en vue d’une gestion efficiente. De fait, l’entité doit s’intégrer au sein de l’hôpital avec un comité de trésorerie composé du conseil d’administration, du conseil médical consultatif, des chefs de services, des syndicats, des représentants de tous les corps de métier et aussi du contractant.
« Ce comité évalue les recettes et décide des dépenses à effectuer. Les ressources humaines et financières et les infrastructures, entre autres, relèvent du domaine de l’Etat », assure le ministère de la santé.
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