Trente-cinq Personnes atteintes d’albinisme (PAA) souffrant de déficience visuelle ont reçu mercredi 21 juillet à Lomé, des verres médicaux financés par le programme des nations unies pour le développement (PNUD). Les bénéficiaires ont suivi des consultations ophtalmologiques quelques jours plutôt dans une clinique de la place.
L’appui aux PAA s’inscrit dans le cadre du projet de promotion et de protection des droits de l’homme financé par le PNUD dans le sous-composant « droit à la santé des personnes vivant avec albinisme ». Les bénéficiaires sont composés en majorité d’élèves et étudiants venus de différentes préfectures notamment, le Grand Lomé (Golfe et Agoè-Nyivé) et puis Lacs, Haho, Yoto, Amou, Kpélé, Kloto, Ogou et Moyen-Mono.
Selon le président de l’Association Nationale des Albinos du Togo (ANAT), Souradji Ouro-Yondou, les PAA font face habituellement à deux grands problèmes de santé : les cancers de la peau et des atteintes oculaires caractérisées par une basse vision et une grande sensibilité à la lumière. D’où, des plaidoyers entamés auprès des partenaires pour organiser des consultations ophtalmologique.
« Depuis la création de l’ANAT en 2012, c’est la première fois que nous faisons des consultations ophtalmologiques pour obtenir des verres médicaux. Ces verres vont nous aider, surtout les élèves – qui constituent le gros lot des bénéficiaires – à mieux voir pour réussir à l’école », a salué Souradji Ouro-Yondou (président de la l’ANAT).
Pour ALiou Dia, représentant résident du PNUD au Togo, et qui a présidé la cérémonie de remise, c’est un premier pas entre l’ANAT et l’organisation onusienne. D’autres actions pourront suivre à travers d’autres projets socio-économiques et santé financés par le PNUD, a-t-il assuré.
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Dans le cadre du présent projet, d’autres activités sont prévues comme des campagnes de sensibilisation. « Car les personnes atteintes d’albinisme font souvent l’objet de discrimination et de stigmatisation. La campagne consistera à sensibiliser notamment les autorités locales et le corps médical à la prise en charge de la vulnérabilité de ces personnes », a expliqué Pascaline Ahouefa Assinou Dovo, experte Droit de l’homme au PNUD.
