Santé

Togo : Le projet de dépistage du VIH dans les couvents vaudou lancé à Tabligbo

Un atelier de planification et de lancement du projet « Equité genre dans l’accès au dépistage du VIH et soins dans les couvents vaudou au sud du Togo » s’est tenu le mercredi 8 mai à Tabligbo dans la commune Yoto 1.

Cet atelier est initié par l’organisation Coopération d’appui au développement intégral au Togo (CADI-Togo). Il a bénéficié de l’appui technique et financier de la Fondation de France. La rencontre a regroupé des agents de santé communautaire, des chefs cantons, des prêtres et prêtresses vaudou, des représentants des services déconcentrés de l’Etat, des maires et secrétaires généraux des préfectures de Vo et de Yoto.

Objectif :  promouvoir l’accès des couches vulnérables au dépistage et aux soins liés au VIH et  développer les connaissances des acteurs des couvents en vue d’adopter des pratiques sensibles au genre dans le but de protéger les enfants vivants dans les couvents fétichistes contre la contamination au VIH.

Ce projet de dix mois (mars à décembre 2024) sera exécuté dans les préfectures de Vo et de Yoto. La prise de contact avec les autorités et les présidents des chefs traditionnels des prêtres et prêtresses, l’actualisation des anciens couvents suivi du recensement des nouveaux couvents, la formation des conseillers municipaux, des chefs cantons, chefs traditionnels, prêtres et prêtresses ainsi que l’équipe technique du projet sur la problématique du genre-VIH et l’approche de la masculinité positive sont inscrites à l’agenda de ce projet.

Le projet prévoit aussi l’indemnisation des nouveaux couvents, l’approvisionnement en réactifs et autres intrants associés pour le dépistage volontaire et anonyme en stratégie avancée dans les couvents, l’offre de dépistage volontaire et anonyme au VIH, de prise en charge syndromique des IST et d’administration de contraceptifs, l’appui aux adeptes à initier une activité génératrice de revenus à la sortie du couvent, la mise en place des comités locaux de lutte contre les violences basées sur le genre et la capitalisation et diffusion des bonnes pratiques.

 

Avec ATOP

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