La Fédération togolaise de musique (FTM) est sortie de son silence mardi 3 juin 2025, exprimant sa préoccupation suite à l’arrestation de l’artiste Aamron, interpellé récemment à la suite de publications sur les réseaux sociaux.
Dans un communiqué signé de son président Ariel Dassanou, la FTM dit avoir appris la nouvelle avec tristesse, et appelle à la compréhension ainsi qu’à la bienveillance des autorités judiciaires dans le traitement de cette affaire.
« Les artistes portent la voix du peuple, souvent avec passion, parfois avec maladresse, mais toujours avec l’envie d’exister, d’être entendus », souligne le communiqué. « Nous croyons qu’aucune parole ne devrait effacer une vie d’engagement, ni conduire à l’isolement d’un homme. »
Fidèle à sa mission de défense des droits des artistes, la Fédération rappelle son engagement à être aux côtés des créateurs « dans les bons comme dans les mauvais jours ».
L’organisation espère qu’une solution juste et humaine sera rapidement trouvée, dans le respect de la loi, mais aussi de la dignité de l’artiste.
Depuis l’arrestation d’Aamron, les 17 associations membres de la Fédération se sont réunies lundi dernier en session extraordinaire. À l’unanimité, elles ont décidé de lancer un appel au dialogue et à l’apaisement, privilégiant une issue pacifique à la situation.
La FTM a également exprimé sa solidarité à la famille de l’artiste, à ses proches, et particulièrement à ses enfants, dans ce moment d’épreuve.
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