Trois cadres de la société nationale des éditions (EDITOGO), éditrice du quotidien national Togo-Presse ont été interpellés muni-militari mercredi 21 juillet par la police nationale en marge d’un mouvement d’humeur du personnel. Les agents embarqués, Laré Koupak, Assih Abalo et Baderi Monipak ont été conduits dans un commissariat de police.
Le mouvement fait suite au refus de l’employeur de satisfaire la série de revendications visant l’amélioration des conditions de travail du personnel. Ces revendications se résument à l’augmentation des salaires de façon à le hisser sur la grille salariale dans la fonction publique et le retour des primes pharmaceutiques. En réponse au refus affiché par l’employeur, les agents de la société ont décidé de paralyser l’acheminement des journaux à l’intérieur du pays et la distribution dans la capitale.
C’est ainsi que le directeur de la Société, le directeur général Rémy Assih Banafei a fait appel aux forces de l’ordre qui sont arrivées sur les lieux avec trois fourgonnettes, rapporte TogoScoop.
« Les forces de l’ordre ont fait le forcing en demandant aux employés de monter dans leur fourgonnette. Suite au refus de ces derniers, ils ont embarqué trois collègues pour les mettre dans la fourgonnette. J’étais allé moi aussi pour demander qu’ils m’embarquent également mais ils ont refusé », a déclaré Simnabiou Kossi Etienne, vice-président des délégués repris par le confrère. Et d’ajouter « Les journaux ne sont pas acheminés. On a ramassé toutes les presses on les a bloquées. Les véhicules ne bougent pas », a-t-il insisté.
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Aux dernières informations, la distribution a commencé et les agents sont en détention.