Au Togo, après l’effondrement de la passerelle d‘Agoè-Zongo ayant entrainé huit morts, le gouvernement a musclé les contrôles sur les routes togolaises de la gabarit des gros camions. Entre le 21 et le 22 décembre 2024, deux véhicules chargés hors gabarit ont été freinés par les portiques installés à 30-50 mètres de la passerelle piétonne d’Adétikopé.
Ces portiques de 5,5 mètres de hauteur ont été installés, comme premier frein au forçage du passage de la passerelle piétonne afin d’éviter tout drame. Selon le ministre des infrastructures, Sani Yaya devant l’assemblée nationale récemment, c’est l’absence des portiques à Agoè-Zongo qui malheureusement a conduit au drame.
« Les portiques permettent de freiner les véhicules hors gabarit avant d’atteindre la passerelle », a -t-il déclare.
Les portiques de contrôle, désormais installés à plusieurs points stratégiques, s’inscrivent dans une démarche globale visant à améliorer la sécurité routière. Ces dispositifs permettent d’assurer une surveillance plus stricte des véhicules, notamment ceux transportant des charges excédant les limites autorisées.
Les autorités font également appel aux plateformes de chargement et aux professionnels du transport pour faire preuve de responsabilité et se conformer aux normes établies. Le respect des règles de sécurité est essentiel pour éviter les dérapages susceptibles de provoquer des accidents graves.
Ces mesures renforcent la détermination des autorités à préserver des vies humaines et à garantir une circulation plus sûre sur les routes du pays. Les portiques de contrôle et les sanctions prévues dans le cadre du respect des normes visent à réduire les risques liés à la surcharge des véhicules, contribuant ainsi à la sécurisation des infrastructures routières.
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