Dans l’affaire d’effondrement de la passerelle d’Agoè-zongo, les enquêtes préliminaires menées par les officiers de la Police judiciaire ont retenu trois chefs d’accusation, selon nos informations. Il s’agit notamment de l’absence de précaution pour le convoyage de tel véhicule, le non respect de la réglementation en matière de gabarit et de hauteur, et l’homicide involontaire.
La même source indique que les 5 personnes gardées à vue 48 heures aux premières heures de l’enquête ont été libérées sur demande du procureur de la République.
S’agissant des auditions, 4 catégories de personnes ont été écoutées par la Police judiciaire.
Entre autres, les membres des famille des victimes, la mairie, les témoins, les sociétés mises en cause, le directeur général des travaux publics, les responsables du bureau de contrôle.
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Une fois l’enquête bouclée, le dossier sera transmis au procureur de la république pour l’ouverture d’une instruction devant conduire à un procès.
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