
Une table-ronde regroupant des universitaires et des acteurs et institutions engagés dans la protection des droits de l’homme s’est ouverte vendredi 9 décembre 2022 à Lomé. Initiée par l’Université de Lomé et le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), à l’occasion du 74ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme, elle est placée sous le thème « les droits de l’homme à l’épreuve de la crise sécuritaire en Afrique : le rôle des acteurs étatiques et non-étatiques. »
Ainsi, pendant deux jours, les participations ont mené des réflexions et sur les bonnes pratiques en matière de promotion et de protection des droits de l’homme ainsi que la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans un contexte de crise sécuritaire et de violences communautaires.
Il s’est agi de manière spécifique d’identifier les défis spécifiques liés aux droits de l’homme dans le contexte de crise sécuritaire et des violences communautaires, de diagnostiquer les limites des interventions des acteurs dans le contexte actuel de crise sécuritaire et des violences communautaires puis d’établir un dialogue constructif entre les acteurs étatiques et non-étatiques intervenant dans la protection et la promotion des droits de l’homme.
A l’ouverture le président de l’Université de Lomé, professeur Dodzi Kokoroko et également ministre des enseignements primaire, secondaire a réaffirmé la volonté du gouvernement à promouvoir et respecter des droits de l’homme.
Il a salué un cadre législatif protecteur des droits de tous les togolais et toutes les mesures prises pour que les citoyens voient leur droit respecter en cas de privation de la liberté dans le cadre des états d’urgence sécuritaire ou sanitaire.
« En ces temps difficiles, nous devons raviver notre engagement en faveur de tous les droits humains – civils, culturels, économiques, politiques et sociaux, a déclaré Aliou Da, représentant résident du PNUD au Togo qui cite, le secrétaire général de l’ONU.
Lire aussi-Togo : un militant des droits de l’homme espionné par un logiciel indien
Lire aussi-Togo : le code du travail recadre désormais l’exercice du droit de grève