
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, avec l’appui de la Coopération allemande (GIZ), a lancé mardi 16 septembre 2025 à Lomé, un atelier de validation de la Stratégie nationale de maintenance des équipements et infrastructures sanitaires 2026-2030. Le document, appelé à devenir une référence, doit organiser la maintenance à tous les niveaux de la pyramide sanitaire et prolonger la durée de vie des équipements et infrastructures.
« C’est un document d’orientation et une feuille de route qui va guider les actions du ministère de la Santé », a expliqué Desama Esso Banawe, chef division des équipements médico-techniques, de la logistique et de la maintenance au ministère de la santé et de l’hygiène publique, en marge des travaux.
Pour la stratégie qui fait l’objet de validation par des experts et cadres du ministère de la santé, il est prévu plusieurs actions concrètes, notamment le renforcement des capacités techniques, la formation et le recrutement de ressources humaines spécialisées, la mise à disposition d’outils, de moyens matériels et financiers. « L’objectif est de booster le secteur de la maintenance », a assuré Desama Esso Banawe.
Une meilleure planification et coordination
La stratégie introduit également une planification des activités de maintenance à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ainsi qu’un renforcement de la coordination entre acteurs publics, privés, société civile et partenaires techniques et financiers. « Des indicateurs de suivi de performance et des outils de gestion seront mis en place pour une meilleure capitalisation », précise le document.
Le référentiel ne se limite pas à la maintenance, il intègre aussi le renouvellement pluriannuel des équipements. « Les équipements ont une durée de vie. Il faut penser à leur renouvellement afin que les actions ne s’arrêtent pas brusquement ».
Pour Dr Josée Apetsianyi, directrice des Etudes, de la Planification et de l’Information sanitaire, la stratégie vient combler un vide. « Quelles que soient les interventions, il y a toujours eu un manque de cadrage. Or, le gouvernement a investi massivement ces dernières années dans l’acquisition d’équipements et la construction d’infrastructures. Il faut maintenant préserver ces acquis », a-t-elle déclaré.
Ainsi, en dotant le pays d’un cadre clair, les autorités espèrent réduire les coûts liés aux pannes imprévues, améliorer la disponibilité des équipements et renforcer la sécurité des patients comme du personnel médical. Les efforts du gouvernement en matière d’équipements et d’infrastructures sont visibles. Cette stratégie vient cadrer tout cela pour assurer une pérennisation totale.
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