Le président de la République du Niger a réitéré son engagement contre le mariage des enfants. Mahamadou Issoufou, par ailleurs, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etats de la CEDEAO, l’a une fois démontré lors de la Rencontre des premières dames de la sous-région, tenue dimanche 7 juillet à Niamey, en marge du 33ème sommet de l’Union africaine.
Pour lutter contre ce fléau associé aux grossesses précoces, le chef de l’Etat du Niger appelle à miser sur l’éducation des filles.
« Le meilleur outil pour lutter contre le mariage des enfants c’est de maintenir les jeunes filles à l’école ».
D’où la pertinence de l’option qu’il a pris de rendre gratuite l’accès à l’école des enfants, jusqu’à l’âge de 16 ans.
Venu soutenir les premières dames dans leur lutte, il estime qu’il faut des mesures hardies pour maintenir les filles à l’école.
Sur cette lancée, M. Issoufou met le doigt sur le renforcement de l’employabilité des jeunes filles pour les rendre autonomes les orientant vers la formation professionnelle et technique.
Pour lui, il est impossible développer un pays en mettant de côté plus de 50% de sa population.
« Au Niger nous avons décidé de marcher sur les deux pieds : l’homme et la femme », témoigne-t-il.
Avec lejecos et All Africa