Le gouvernement togolais a décidé de fermer immédiatement tous les points de passage clandestins le long de la frontière ouest, qui sépare le Togo du Ghana.
Dans un communiqué rendu public mardi, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Calixte Batossie Madjoulba, explique que cette mesure vise à endiguer les trafics illicites (drogue, armes, carburant, médicaments), la traite d’êtres humains et la circulation transfrontalière de véhicules et motos volés.
Huit postes d’immigration piétons restent autorisés pour les traversées à pied :
Secteur Ségbé : Akpokploe, Yokoé Copegan, Lankouvi, Akato Viépé ;
Secteur Aflao : Kodomé, Casablanca, Todman, Adjinamoto.
Les véhicules, motos et tricycles ne peuvent désormais passer que par les deux postes frontaliers officiels de Ségbé et Aflao. Toute tentative de franchissement en dehors de ces points sera sanctionnée par la loi.
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Vers une extension nationale
Le gouvernement annonce que ces mesures, concentrées pour l’instant sur la frontière avec le Ghana, pourraient être étendues progressivement à d’autres régions frontalières du pays. Les populations sont invitées à coopérer avec les forces de sécurité et à signaler toute activité suspecte via le numéro gratuit 1014.
