
Annoncée sur les réseaux sociaux par des jeunes de la diaspora, la journée de mobilisation de ce jeudi 26 juin a connu un déroulement mitigé à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur du pays.
Dans la matinée, quelques mouvements ont été signalés à Adidogomé, Atikpodji, Bè et même à Atakpamé. Des pneus ont été incendiés à certains carrefours, des tentatives de blocage enregistrées sur des axes secondaires. Mais la mobilisation est restée limitée, sans véritable affluence.
Peu avant midi, alors que l’ambiance se voulait tendue dans certains quartiers, une pluie soudaine s’est abattue sur la capitale. Ni slogan, ni revendication, mais un effet immédiat : les regroupements se sont dispersés, la circulation est devenue plus fluide, et le rythme de la ville a repris progressivement.
Un phénomène naturel, sans couleur politique, mais dont la symbolique n’a échappé à personne. Pour certains, cette pluie est apparue comme un rappel à la raison, une invitation à l’apaisement. Pour d’autres, elle a simplement marqué la fin d’une tentative de mobilisation qui peinait déjà à rassembler.
Les organisateurs en ligne appellent à maintenir la pression durant les jours à venir. Mais après cette journée marquée par une faible mobilisation sur le terrain et une pluie inattendue venue rafraîchir les tensions, la suite reste incertaine.
Dans ce contexte, la vigilance reste de mise, tant pour les autorités que pour les populations, afin d’éviter toute escalade. Car au-delà des revendications, c’est l’avenir d’un pays qui se joue dans la manière de construire le dialogue et la paix.
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