![L'ancien ambassadeur du Togo en France, Calixte Madjoulba est débordant d'initiatives à la tête du ministère de la sécurité et de la protection civile.](https://24heureinfo.com/wp-content/uploads/2023/09/1695231424833-1-e1695233140536.jpg)
Le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba et son collège de la justice Nahm-Tchougli mettent en garde les auteurs de fausses nouvelles publiées sur les médias ou sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué conjoint, ils appellent au respect de la déontologie et l’éthique en matière d’information et de communication tout en brandissant les lois qui punissent ces infractions.
La sortie des deux ministres fait suite au constat, selon lequel certaines personnes se servent des réseaux sociaux pour propager, soit délibérément, soit par ignorance, des informations dénuées de tout fondement et susceptibles de provoquer des troubles à l’ordre public.
A leur attention, le ministre de la sécurité et de la protection civile , Calixte Madjoulba et le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Nimpab Nahm-Tchougli rappellent que le « relai d’informations via les médias traditionnels ou par le truchement des réseaux sociaux reste soumis au respect de la déontologie et de l’éthique en matière d’information et de communication, et, généralement, à un devoir de responsabilité et de vérification des contenus partagés ».
Cependant, la diffusion de fausses informations, la calomnie, la diffamation et les dérives notées dans l’exercice du droit à la liberté d’expression et du droit à l’information menacent la quiétude des populations et constituent des atteintes à la paix sociale, à la cohésion nationale ainsi qu’à la sécurité et à la stabilité du pays.
« Ces infractions sont prévues et punies par le code pénal et plusieurs autres textes et règlements, notamment le code de la presse et de la communication, la loi relative à la protection des données à caractère personnel et la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité en République Togolaise. Leurs auteurs et complices s’exposent donc aux rigueurs de la loi, de même que les usagers des réseaux sociaux et autres espaces d’expression publique qui viendraient à manquer de faire preuve de parcimonie, de responsabilité et de vérification de toute information avant sa redistribution », ont-ils écrit.