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Togo : Un mois de ramadan perturbé par la pandémie de coronavirus

En raison de la pandémie de coronavirus au Togo, le ramadan, mois sacré de jeûne et de prières sera quelque peu perturbé. Avec la fermeture des mosquées, les fidèles devraient prier chez eux et la  rupture les soirs ne devra pas rassembler plus de 15 personnes.

C’est ce vendredi 24 avril que débute le jeune de ramadan a indiqué l’Union musulmane du Togo (UMT) qui a exhorté la veille les fidèles à observer le Tarawih, prière de nuit durant le mois de Ramadan. Elle a lieu entre la prière de nuit (‘Icha) et la prière de l’aube (Fajr).

Le ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam, avec la profession de foi, l’obligation de prier cinq fois par jour, l’aumône et le pèlerinage à la Mecque. Il représente, pour les musulmans, un mois de piété, de charité et de frugalité.

« Le ramadan est une obligation d’ordre divin pour tout musulman majeur jouissant de ses facultés physiques et mentales. Qu’à cela ne tienne, l’existence de la pandémie n’est pas un motif pour ne pas jeûner », a souligné face à la presse jeudi, le président de l’UMT, El-Hadj Inoussa Bouraïma.

Prières et abstinence

Durant cette période, qui dure 29 ou 30 jours, les croyants s’abstiennent de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil. Ce jeûne est conçu comme un effort spirituel, une lutte contre la séduction des plaisirs terrestres.

Mais, à l’heure de la rupture quotidienne du jeûne, des repas de fête rassemblent traditionnellement les familles et l’activité sociale est intense. La fête de fin du ramadan, l’Aïd el-Fitr, est également célébrée avec faste, souvent en famille.

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Le respect du jeûne est imposé à tous les croyants qui ont passé l’âge de la puberté. Même si les enfants sont dispensés, il est recommandé de les y habituer progressivement. Femmes enceintes ou nourrices, malades, voyageurs et combattants ont le droit de ne pas observer le jeûne, mais le devoir de s’y soumettre dès qu’ils sont à nouveau en état de le faire.

La date de la « fête de la rupture du jeûne », qui marque la fin du mois sacré sera dévoilée par l’UMT à la fin du ramadan. Elle n’est pas encore connue car elle dépend de l’observation de la lune.

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