Société

« Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako »

Le choix de l’artiste française d’origine malienne Aya Nakamura  pour interpréter une chanson d’Édith Piaf, version « afrobeat » à l’ouverture des JO de Paris est vivement critiqué. Sur les réseaux sociaux, elle est actuellement victime du racisme et  d’harcèlement.

Un groupe se réclamant de français de souche vient de poster un message  raciste sur leur compte X.

Extrait

« Y’a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako ! Suite à l’annonce de la possible présence de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, une quinzaine de Natifs ont manifesté dans le IVè arrondissement afin de dénoncer le choix de notre président : remplacer l’élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne. Les touristes peuvent se rassurer, face à l’insécurité, ils pourront entendre résonner dans tout Paris la douce voix d’Aya, reprenant l’Hymne à l’amour d’Édith Piaf, version « afrobeat ». Quelle sera la prochaine étape ? Une reprise du Chant des partisans par Magic System ? Comme à son habitude, Emmanuel Macron manifeste une nouvelle fois son mépris du peuple français et de sa culture. Les Natifs s’opposent à cette absurdité et demandent que la France soit representée par un artiste incarnant notre héritage, nos valeurs et notre identité ! »

Lire aussi Aya Nakamura, symbole malgré elle du racisme ordinaire en France

LAISSER UN AVIS

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page