
Le Cameroun a été battu par le Nigeria et un Victor Osimhen des grands soirs lors de son huitième de finale à Abidjan (2-0). Les Super Eagles affronteront l’Angola, vainqueur plus tôt de la Namibie, pour une place dans le dernier carré.
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Les Super Eagles ont montré qu’ils avaient les moyens de viser plus haut que les Lions indomptables. Le Nigeria n’a jamais douté, samedi 27 janvier, face au Cameroun, aidé par un Victor Osimhen à la hauteur de son statut de joueur africain de l’année. Si la star nigériane n’a pas marqué elle-même, Lookman a inscrit un doublé pour envoyer les siens en quarts.
Lorsque le Cameroun et le Nigeria s’affrontent à la Coupe d’Afrique, ce sont toujours des moments pour l’histoire. La confrontation entre les Super Eagles et les Lions indomptables s’est transformée au fil du temps en un classique indémodable, quelle que soit la forme des deux équipes.
Le stade « Félicia » d’Abidjan fut d’ailleurs le témoin du mythe fondateur de cette rivalité entre les deux géants, huit Coupes d’Afrique à eux deux. En 1984, le Cameroun s’y était adjugé son premier trophée continental, face au Nigeria. La première des trois finales remportées face à son voisin, suivie par celles de 1988 et surtout 2000, où les Lions indomptables ont eu l’audace de s’adjuger le titre à Lagos.
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Osimhen intenable
Si avant le match, les deux sélectionneurs ont minimisé le poids de cette rivalité historique, les joueurs sur le terrain ont pris le parti d’assumer. Ils mettent d’entrée une intensité dans les duels physiques encore peu vue dans cette édition 2024. Des contacts que l’arbitre n’hésite pas à siffler lorsqu’il les juge plus virils que corrects.
Les Super Eagles envoient rapidement leur armada à l’assaut de la cage d’Ondoa, encore titularisé à la place d’Onana, redevenu persona non grata en sélection camerounaise. Leur plan de jeu semble simple : servir Victor Osimhen.
Cela tombe bien : le Ballon d’Or africain 2023 est partout. À la réception des touches, sur les ailes, dans le dos de la défense, à la récupération et au pressing, à la harangue de ses partenaires… Le Napolitain a des jambes de feu et fait peser un danger permanent sur une défense camerounaise en manque de confiance dans cette CAN, avec près de deux buts encaissés par match en moyenne.
France 24