Le sport peut jouer un rôle crucial dans la prévention de l’attirance pour les idéologies violentes en transmettant des valeurs essentielles de tolérance, de respect, d’inclusion et de solidarité, ont souligné lundi les participants d’une table ronde organisée par l’ONU.
Le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et ses partenaires ont réuni des athlètes professionnels, des organisations de la société civile, des jeunes leaders et des représentants d’organisations internationales, de fédérations sportives et d’États membres pour une table ronde virtuelle sur le pouvoir de le sport pour prévenir l’extrémisme violent, à l’occasion de la première commémoration de la Journée internationale pour la prévention de l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme.
S’appuyant sur la campagne #MoreThanAGame du programme sportif mondial de l’UNOCT, la table ronde a fourni une plate-forme pour une discussion approfondie sur l’élaboration de politiques et les activités de prévention de l’extrémisme violent basées sur le sport, les outils de base du sport pour le développement ainsi que le rôle de athlètes et événements sportifs pour favoriser des sociétés pacifiques, inclusives et prospères.
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Soulignant l’importance pour les athlètes d’être des modèles dans leurs communautés, Isabella Echeverri, joueuse de football professionnelle colombienne et ambassadrice de Save the Dream, a estimé pour sa part que « les athlètes sont des modèles sur et en dehors du terrain ».
« Dans le sport, il est important de respecter ses adversaires, d’être fidèle à son équipe, de faire preuve d’intégrité en gérant une défaite difficile, de courage et d’humilité lorsqu’on gagne un match. Lorsque nous quittons le terrain, nous pouvons utiliser nos plateformes pour inspirer et aider les jeunes, par exemple en montrant du respect, en étant gentil avec les autres, en étant conscient des problèmes de santé mentale », a-t-elle raconté.
« Le sport m’a fait connaître des personnes de nationalités, de cultures et de religions différentes. Cela a changé ma vie. Sur le terrain, nous jouons en équipe et avons les mêmes objectifs. Ces valeurs sportives peuvent être facilement transférées du terrain à la communauté », a déclaré Masereka Wilber, un réfugié de la République démocratique du Congo.
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avec onu info