Coup d’envoi de cette nouvelle édition de la Ligue des Champions – la première avec ce nouveau format – avec la première journée de la phase de poules. On avait quatre rencontres pour cette fournée de 21h, avec l’entrée en matière du champion en titre, le Real Madrid.
Les Merengues accueillaient ainsi Stuttgart, avec le retour de Jude Bellingham dans le onze titulaire notamment, et un trio Vinicius-Mbappé-Rodrygo aligné aux avant-postes. Et les hommes de Carlo Ancelotti ont eu du mal à entrer dans la rencontre face à des Allemands conquérants et courageux. Courtois devait ainsi intervenir à plusieurs reprises de façon plus précoce que prévu, avec une superbe parade sur un missile de Leweling (3e), puis sur plusieurs tentatives de Millot (12e), alors que le Français avait raté une superbe occasion ne trouvant pas le cadre à bout portant presque.
Le Real Madrid n’était pas dans son match, et il fallait attendre la 25e minute pour voir Mbappé intervenir, avec un petit coup d’éclat suivi d’une frappe bien repoussée par Alexander Nübel. Puis, grosse frayeur pour les Madrilènes sur une contre-attaque menée par Undav, qui a vu sa frappe être touchée par Carvajal… et s’écraser sur la barre (28e). Côté madrilène, seul Rodrygo, par moments, parvenait à tirer son épingle du jeu, alors que Millot butait encore sur Courtois (38e).
Score de parité à la pause donc, avec un Real Madrid décevant… Qui allait cependant se refaire dès le retour des vestiaires… Parti dans le dos de la défense, Rodrygo pénétrait dans la surface et adressait une passe de la mort pour Mbappé, qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond (1-0, 46e).
Dès lors, c’était un autre match, avec un Real Madrid très dominant, multipliant les assauts, et le Bondynois n’était pas loin du doublé (48e). Malheureux, Vinicius Junior touchait la barre après un nouveau bon ballon de Rodrygo (59e). Seulement, Stuttgart prouvait pouvoir être encore dangereux, avec un énième arrêt décisif de Courtois, sur une frappe de Leweling (60e). Et justement, Deniz Undav égalisait, au deuxième poteau à la retombée d’un corner, de la tête (1-1, 67). Un seau d’eau froide sur le Bernabéu, et les Merengues avaient du mal à réagir. Jusqu’à ce qu’Antonio Rüdiger, face à son ancien club, profite d’une sortie assez mauvaise de Nubel pour expédier le ballon au fond, d’un joli coup de tête sur un corner botté par Modric (2-1, 83e).
Puis, après un mano a mano raté par Vinicius dans le temps additionnel, Endrick, entré en deuxième période, signait le troisième d’une belle frappe lointaine après une contre-attaque. L’essentiel, à savoir la victoire, est là pour le Real Madrid.
Succès de prestige pour Liverpool
Mais l’affiche la plus sexy du soir, sur le papier du moins, opposait l’AC Milan à Liverpool du côté de San Siro. Un choc historique qui sent bon le foot des 90′ et des 2000′, et qui démarrait fort pour les Milanais. Sur une bonne déviation de Morata, Pulisic mettait le turbo et battait Alisson d’une bonne frappe croisée (1-0, 3e).
Mais les Reds avaient des arguments à faire valoir, et Salah touchait la barre d’une frappe du droit (17e). Un avertissement avant l’égalisation, puisque quelques minutes plus tard, sur un coup franc botté par Cody Gakpo, Ibrahima Konaté s’élevait au-dessus de tout le monde pour expédier le cuir au fond des filets de la tête (1-1, 23).
Dominateurs, les Liverpuldiens s’offraient de nouvelles situations chaudes, avec une nouvelle barre pour Momo Salah notamment (30e), puis, une belle parade de Maignan devant l’Egyptien (40e).
Mais l’inévitable allait se produire, et peu avant la pause, Virgil Van Dijk donnait l’avantage aux siens. Le taulier néerlandais marquait aussi de la tête, sur un corner botté par Tsimikas cette fois (1-2, 41e). La deuxième période démarrait sur un rythme similaire, avec des Reds plutôt dominants, et un Mike Maignan, touché physiquement, dégoûtait bien Jota par exemple (47e).
C’est finalement Szoboszlai qui faisait le break, avec une belle combinaison avec Gakpo, puis un plat du pied parfait pour battre le portier milanais (1-3, 66e). Les Lombards tentaient de réagir, mais manquaient d’idées, alors que la formation d’Arne Slot était plutôt solide. Peu inquiétés, les Anglais ont donc pris leurs premiers trois points dans cette Ligue des Champions.
Le Bayern déroule, Harry Kane se régale sur penalty
Enfin, le Bayern accueillait le Dinamo Zagreb pour lancer sa campagne européenne. Sans trop de surprise, les hommes de Vincent Kompany ont pris le contrôle de la partie assez rapidement et facilement, avec plusieurs situations chaudes et une ouverture du score de Harry Kane sur penalty (20e).
Pas rassasiés, les Allemands cherchaient à faire le break, avec un Raphaël Guerreiro très dangereux. Et c’est justement le Portugais qui allait faire trembler les filets, avec un missile suite à une remise de Jamal Musiala (2-0, 34e). S’il y avait encore besoin, Michael Olise pliait la rencontre, de la tête après un bon centre de Joshua Kimmich (3-0, 38e).
Mais la deuxième période allait refroidir les Bavarois, avec une remontada avortée des Croates. Petković puis Ogiwara marquaient coup sur coup, réduisant l’écart à un but. Mais Harry Kane allait aussi frapper pour redonner le large aux siens, signant le 4-2 (57e) – il pensait signer un triplé même dans la foulée avant de voir son but annulé – alors que c’est Olise qui signait le 5-2 (61e) après une belle action collective. Le festival ne faisait que commencer…
Le triplé de Kane allait ainsi arriver sur penalty (6-2, 72e, puis, son quadruplé, sur penalty également (7-2, 78e). Sané se mêlait à la fête en toute fin de partie pour le 8-2, alors que Goretzka clouait le spectacle avec le neuvième dans le temps additionnel. Entrée en matière parfaite pour le Bayern et son attaquant vedette.
Avec Footmercato