
Le délibéré du comité de direction de l’autorité de régulation, ARCEP est attendu avant la fin de la semaine après une audition publique de l’opérateur Moov Africa Togo mardi 18 mai au siège de l’institution à Lomé. Mis en demeure pour manquement à l’obligation de permanence, continuité et disponibilité de ses services puis objet d’une procédure de sanction, l’opérateur risque une amende allant jusqu’à 2% de son chiffre d’affaires.
Devant le comité de direction présidé par Haringa Yaou Tcheyi, le staff dirigeant de Moov Africa Togo a nommément accusé la CEET de coupures intempestives qui sont à l’origine des dysfonctionnements. Dans la foulée, l’opérateur a annoncé l’acquisition de groupes électrogènes et des bactéries pour faire tourner les installations en cas de coupure et d’autres actions en perspective. Pour ce faire, il a plaidé pour un délai supplémentaire de trois mois pour un retour à la normale.
Ce que le comité de direction pourrait ne pas accepter. Parce que les dysfonctionnements se sont exacerbés ces trois derniers mois dans le pays, et l’opérateur disposait de temps suffisant pour régler les problèmes entre novembre 2020 et mai 2021. Tout compte fait, Moov Africa Togo s’est défendu et le dernier mot revient au comité de direction de l’ARCEP de sanctionner ou pas.
Avant Moov Africa Togo, c’était Togo Cellulaire, filiale de TogoCom qui a été sanctionné d’une amende d’1 milliard de F Cfa pour les mêmes raisons : dysfonctionnement et non information des clients.
Lire aussi-L’opérateur Togo cellulaire débouté par la justice face à l’ARCEP