Atakpamé : un atelier pour valider un projet d’adaptation climatique dans les Plateaux-Est
Les acteurs de l’environnement, issus des ministères sectoriels, des services techniques, du secteur privé et des organisations de la société civile, prennent part depuis mercredi à Atakpamé à un atelier de validation du projet « Renforcement de l’adaptation au changement climatique des communautés locales dans la région Est des Plateaux du Togo à travers une gestion intégrée des paysages résilients au climat ».
La rencontre, initiée par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF), bénéficie de l’appui technique de la FAO et du soutien financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), dans le cadre de sa 8ᵉ phase opérationnelle. Elle vise à recueillir les observations des parties prenantes afin de finaliser le document complet du projet avant sa soumission officielle au FEM en septembre.
Pendant deux jours, les participants adoptent une approche inclusive pour examiner les composantes essentielles : la rationalité climatique, le cadre logique global, le plan d’engagement des parties prenantes, le mécanisme de gestion des plaintes et le plan d’action genre.
Le projet bénéficiera aux populations de cinq préfectures de la région des Plateaux-Est : Ogou, Moyen-Mono, Est-Mono, Anié et Haho.
« La diversité de vos expertises contribuera à enrichir le document et à jeter les bases d’une mise en œuvre efficace, répondant aux ambitions des autorités et aux attentes des communautés bénéficiaires », a déclaré Awougnon Comlan, point focal opérationnel du FEM.
Lire aussi-Vo : une foire « Made in Togo » ouverte à Vogan
De son côté, Dr Djiwa Oyétoundé, représentant de la FAO au Togo, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le pays dans la lutte contre les effets du dérèglement climatique. Selon lui, les populations des Plateaux-Est sont particulièrement exposées aux fortes pluies et aux périodes de sécheresse qui fragilisent leurs moyens de subsistance, notamment ceux des femmes et des jeunes dépendants de l’agriculture pluviale.
Les organisateurs espèrent que les conclusions de l’atelier permettront de mettre en place un projet concret, porteur d’espoir pour les communautés locales.
