
C’est un véritable coup de filet des forces de sécurité à Lomé. La Gendarmerie nationale a annoncé le démantèlement d’un réseau de braqueurs particulièrement dangereux, responsable d’une série d’attaques armées et de bris de vitres de véhicules ces derniers mois dans la capitale.
Chasse express après un braquage sanglant
Le 21 octobre 2025, le gang frappe encore à Hédzranawé. Des hommes armés ouvrent le feu sur un véhicule avant de s’enfuir avec des biens de grande valeur.
Mais leur cavale sera de courte durée. Dès le lendemain, une traque conjointe de la Gendarmerie et de la Police nationale s’enclenche.
Le 22 octobre, quatre Nigérians sont interpellés à Kpémé, retranchés dans une auberge. Quelques jours plus tard, un cinquième membre du réseau tombe dans les filets de la Police à Lomé.
Les enquêtes se poursuivent pour retrouver les complices encore en fuite.
Un réseau bien organisé, lourdement armé

Le mode opératoire du gang était rôdé : filatures après retraits bancaires, attaques ciblées avec armes à feu, et vols rapides de sacs et objets de valeur.
Les forces de l’ordre ont saisi :
3 fusils d’assaut AK-47,
14 chargeurs,
une importante quantité de munitions,
un véhicule utilisé lors du braquage,
ainsi que divers objets volés.
Les cerveaux bientôt face à la justice
Les cinq malfaiteurs arrêtés seront présentés au procureur de la République pour répondre de leurs actes criminels.
Les autorités saluent la vigilance de la population, dont les alertes ont joué un rôle déterminant dans ce démantèlement.

La sécurité renforcée
La Gendarmerie nationale et la Police appellent à poursuivre la collaboration citoyenne pour traquer les derniers fuyards et prévenir toute résurgence du réseau.
« Ensemble, nous ferons reculer la criminalité », martèle une source sécuritaire.
Avec ce coup de filet, Lomé respire un peu mieux, et les forces de sécurité réaffirment leur détermination à maintenir la capitale sous haute vigilance.








