En terre africaine, la communauté africaine du monde entier se retrouve au Togo, jusqu’au 12 décembre 2025, autour de la cause panafricaine. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a souligné la portée historique et symbolique de ce rassemblement, rappelant les précédentes éditions du congrès en Tanzanie (1974), Ouganda (1994), Afrique du Sud et Ouganda (2014-2015).
« Notre pays est fier de votre forte mobilisation, qui se traduit par un énorme renouveau de l’idéal panafricain et par une pleine conscience collective que la grande famille africaine partage des enjeux plus puissants », a déclaré M. Dussey, évoquant le défi de la renaissance africaine.
Se référant à l’historien Georges Hadmor, il a rappelé que « l’idée du panafricanisme surgit d’abord comme une manifestation de solidarité fraternelle entre Africains et peuples d’ascendance africaine », un principe incarné par le rassemblement de cette semaine.
Le ministre a retracé l’histoire du panafricanisme, évoquant la séquence togolaise à travers le Deuxième Front, comme une contribution significative à ce mouvement. Selon lui, le panafricanisme se distingue du nationalisme : « Le nationalisme est porté par les nations ; le panafricanisme, lui, est né des Afro-descendants hors d’Afrique », rappelant ainsi l’importance de la diaspora africaine.
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M. Dussey a souligné que depuis 125 ans, le panafricanisme lutte pour la liberté, la dignité, la justice et la réparation, œuvrant à un monde plus juste et à la guérison des blessures profondes de l’humanité.
Citant Joseph Giservo, il a encouragé les participants à bâtir « la pyramide pour les autres générations », afin de laisser un héritage durable aux générations futures.
Le ministre a conclu en remerciant tous les participants pour leur engagement et leur détermination à construire un avenir panafricain uni et prospère, affirmant la volonté du Togo de continuer à jouer un rôle central dans ce mouvement historique.
