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CHU SO : une affaire de vol d’ordinateurs entre étudiants se retrouve à la gendarmerie sans informer la direction

 Tout se passait  le 30 avril,   quand  deux   étudiants  en  Master  nutrition   accusaient  deux  de  leurs  collègues internes en médecine (7e année) tous  stagiaires à la pédiatrie du CHU  SO de vol de leurs ordinateurs portables.  Sans  informer  la direction du CHU, ils  décident  délibérément d’amener l’affaire  à la gendarmerie. Le surveillant général   alerté entre-temps a   conseillé  aux  étudiants  d’aller relater les faits aux  gendarmes  qui assurent la sécurité  du CHU. Ceux-ci souligne notre source ont vu l’affaire dépasser leur   champ d’intervention.   

« C’est ainsi que les deux étudiants se sont transportés  à la  brigade  territoriale   près du  CASEF avec leurs collègues   accusés    sans revenir au surveillant    et  ne sachant pas  ce qui s’est passé, les accusés ont  été  placés en garde à vue », indique une source confirmée par un interne contacté par notre rédaction.   Leurs   camarades   se sont mobilisés pour   demander leur libération.  Ce qui fut fait.

Se faisant, pour faire tapage,  le groupe des internes a manifesté hier jeudi dans l’enceinte du CHU pour  exiger des « excuses publiques »  de la direction  du CHU SO pour   détention de leurs camardes en slip comme s’il y a un traitement particulier pour les étudiants placés en garde à vue. Ils exigeaient aussi  la démission du surveillant général.  Drôle !

Dans la journée, le directeur général du CHU a reçu une délégation des internes et la manifestation s’est levée à la suite des discussions. Mais dorénavant, les étudiants doivent faire preuve de « maturité » dans ces cas de situation et suivre les procédures avant de transporter des faits qui se passent au sein d’une structure ailleurs. Au sein du CHU des vols se passent chaque jour, et les étudiants doivent le savoir pour prendre soin de leurs effets. Nous avons même appris que le professeur responsable de la pédiatrie n’était même pas informée de l’affaire avant qu’elle ne soit transportée à la gendarmerie.

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