
La thématique est au cœur d’une rencontre ouverte lundi à Notsè (96 Km de Lomé) par Ambroise Klevor, conseiller du ministre de la communication.Organisée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), en collaboration avec le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (UNICEF), la session permettra à la centaine d’hommes et femmes de média d’être fixés sur leur responsabilité et rôle en faveur de la paix et de la protection des droits de l’enfant en temps de conflits. La rencontre devra inciter ces professionnels également à accomplir leurs fonctions de manière professionnelle, dans le respect de la déontologie et de l’éthique journalistiques.
« Communément appelée le 4e pouvoir, l’importance de la presse au sein de la société n’est plus à démontrer. Informer, former et divertir qui en sont les maîtres mots qui engagent de plus en plus de responsabilités, s’il s’agit de traiter des sujets relatifs à des conflits ou à des violences, a souligné Mactar Fall, représentant résident du PNUD. Acteurs de premier ordre de la circulation des idées et d’informations, les médias ont une grande responsabilité dans la prévention des violences et des conflits. Des médias libres et professionnels sont le socle et le garant d’un Etat de droit. Il est donc impérieux d’œuvrer à leur renforcement ».
Le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), M. Pitalounani TELOU a saisi l’occasion pour appeler « les professionnels des médias au respect scrupuleux des règles déontologiques et éthiques de leur métier ».
En plus du respect du code de déontologie des journalistes togolais, le journaliste doit aussi faire preuve de professionnalisme dans le traitement des informations susceptibles de mettre en péril la société.