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Avec un score de 30,23, le Togo fait un bon de 10 places, passant de la 86e place à la 76e dans le classement mondial de la liberté de la presse publié ce jeudi 18 avril par Reporters sans frontières (RSF).
« Avec 171 titres, 74 radios et 10 chaînes de télévision, le Togo dispose d’un paysage médiatique foisonnant, mais les médias d’Etat peinent encore à fournir une véritable information de service public », souligne RSF qui classe le Togo parmi les pays sensibles.
Au Togo, la dépénalisation des délits de presse est acquise depuis 2004, et les organisations professionnelles de journalistes disposent d’une importante capacité de mobilisation pour défendre la presse lorsque cette dernière est attaquée.
La situation de la liberté de la presse est toutefois fortement dépendante du contexte politique, commente le RSF. En période électorale, l’autocensure reste de mise pour les journalistes qui préfèrent éviter de traiter des sujets tabous comme la corruption, l’armée, le président et sa famille.
Situation en Afrique de l’ouest
Les situations restent très contrastées entre la Namibie (23e), qui regagne sa première place en Afrique, le Burkina Faso (36e) ou le Sénégal (49e), qui bénéficient de paysages médiatiques parmi les plus pluralistes, et les trous noirs de l’information que sont l’Erythrée(178e) et Djibouti (173e), où aucun média indépendant n’est autorisé à travailler. Comme en 2017, 22 pays sur 48 sont classés en rouge (situation difficile) ou en noir (situation très grave) en Afrique subsaharienne.