Lomé, la capitale et ses environs ont été bouclés ce samedi 1er août tôt dans la matinée par des éléments des forces de sécurité et de défense (FDS) en alerte pour la manifestation prévue ce jour par certains mouvements et regroupements. Selon les informations, ladite manifestation est illégale parce que « non déclarée ».
Marché de Bè, rond point Gakpoto, carrefour mèche Amina, Colombe de la paix, Deckon…, et quelques lieux à Agoè dans la banlieue nord de Lomé ont accueilli le contingent des éléments des FDS. Mines serrées, ils sont en position d’intervention.
Le même dispositif sécuritaire est déployé dans certains lieux à l’intérieur du pays. La manifestation jusque-là annoncée dans un premier temps sur les réseaux sociaux par les togolais de la diaspora, a reçu l’appui de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, dont le candidat, Agbéyomé Kodjo à la présidentielle du 22 février réclame toujours sa victoire malgré les résultats officiels connus. La marche dite « pacifique » avait pour but « d’arracher l’alternance politique » au Togo, selon les organisateurs.
Lire aussi-Covid-19 au Togo : manifestation des chauffeurs contre la limitation du nombre de passagers
Interdite pour double raison
Une source contactée au sein du ministère de l’administration territoriale évoque deux raisons ayant motivé l’interdiction de la manifestation, d’ailleurs non déclarée. D’abord en raison de l’état d’urgence sanitaire durant lequel les manifestations publiques de plus de 15 personnes sont interdites et pour son caractère illégal.