
La mort du manifestant est confirmée par le ministre de la sécurité et de la protection civile à l’Agence savoirs news. Selon le ministre cité par le confrère, un groupe de jeunes ayant quitté Soudou, se sont lancés dans la rue à Bafilo (353 Km de Lomé) quand ils se sont dispersés. « Malheureusement, on a enregistré un mort, pour le moment, les circonstances de ce décès ne sont pas encore élucidées, mais une chose est claire, il n’est pas mort par balle », a affirmé le ministre. Les versions servies sur les réseaux soulignent qu’il a été « abattu par les militaires ».
La marche de Bafilo a été interdite par l’autorité compétente. Mais les responsables du Parti national panafricain (PNP), ont décidé de braver la décision en appelant leurs militants à manifester malgré qu’à la veille, le ministre de la sécurité les a prévenus sur le respect de la décision d’interdiction de manifester dans certaines villes du pays notifiée par le ministre de l’administration territoriale.
A Lomé, précisément à Agoe, des courses poursuites ont eu lieu avec des jets de gaz lacrymogènes au moment où les manifestants ont décidé de ne pas suivre les itinéraires recommandés par le gouvernement. Des barricades et pneus brûlés ont été observés sur les différentes voies.
A Afagnan, selon les images véhiculées, ils étaient quelques uns à défiler dans le ville. Sokodé aussi a manifesté.
Pour rappel, le PNP a décidé de faire cavalier seul pour exiger les réformes et la libération des détenus politiques.