Le recensement électoral des togolais de l’extérieur organisé du 29 novembre au 2 décembre 2019 dans six pays dont quatre en Afrique n’a pas rencontré une grande mobilisation. Selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), seules 348 personnes se sont enrôlées sur la liste électorale pour prendre part à la présidentielle du 22 février 2020. Au plan national, la révision électorale sur la même période a permis d’enrôler 212 190 nouveaux électeurs, soit un total de 327 266 recensés.
L’opération a mobilisé 6200 opérateurs de saisie dans 46 commissions électorales locales indépendantes et 6 commissions électorales d’ambassade indépendantes (CEAI), a précisé lundi 23 décembre face à la presse, Ayassor Tchambakou, président de la CENI.
Sur la faible mobilisation de la diaspora, le président de l’institution a avancé des raisons liées à une première expérience. ‘Le nombre d’enregistrements est plutôt faible, parce que c’est une première opération de ce genre. Certains compatriotes n’ont pas les pièces exigées pour se faire enrôler,’ a-t-il expliqué.
Audit du fichier électoral
Sur la suite du chronogramme, la CENI recueille et examine actuellement à travers ses CELI et CEAI les réclamations portant sur les inscriptions sur les listes électorales et procédera plus tard ,avec l’appui des experts de l’organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à l’audit du fichier électoral. Plus de 3 millions d’électeurs devraient constituer le corps électoral.
« La CENI, au cours de la période restante avant le scrutin est en train de mettre tout en oeuvre pour être entièrement prête avant le jour du vote prévu le 22 février 2020 », a indiqué M. Ayassor.
