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Togo : le PNUD veut faire des comités de paix, des instruments de renforcement de la cohésion sociale

En officialisant mardi 08 octobre à Lomé, les 39 comités de paix des préfectures du Togo, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) veut faire de ces derniers, « des instruments efficaces pour une plus grande cohésion sociale dans les communautés »

« La consolidation constante de la paix, à travers des mécanismes durables de renforcement des liens entre les populations est une condition sine qua non pour le développement, a déclaré mardi, Aliou Dia, représentant résident du PNUD au Togo. Elle constitue une garantie pour rendre les populations résilientes face aux défis quel qu’ils soient ».

Le lancement des comités a été couplé d’une session de renforcement des capacités qui devrait leur permettre de contribuer à la réussite de la mise en œuvre par le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCCRUN) du programme de réparation au profit des victimes dans la droite ligne des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation.

ODD 16

 Pour le PNUD, la mise en place des comités de paix s’inscrit dans le seizième objectif  de développement durable (ODD) qui met l’accent sur la consolidation de la paix, la dynamisation de la justice et la mise en place d’institutions efficaces. « Ce jour sera gravé dans les annales de nos deux Institution-PNUD-HCCRUN, précise M. Dia. L’installation des Comités Préfectoraux de Paix est l’aboutissement d’un long processus que nous avons entamé avec votre Institution ».

  Changement de mentalité  

La marche vers la réconciliation est un « processus dynamique », qui appelle  à « la participation de chaque citoyenne et de chaque citoyen à quelque niveau qu’ils soient, de toutes les institutions du pays, de tous les acteurs », a relevé le représentant résident. Cela, appelle aussi à  « des changements de mentalités, de comportements, des manières de vivre et de faire qui à un moment donné, se sont trouvés désastreux pour le tissu social ». « Il exige donc des actions continues, de la patience, de l’abnégation, explicite l’officiel onusien. Car, la réconciliation, qu’elle soit nationale ou entre deux protagonistes, ne saurait être décrétée ».

A travers le HCCRUN, le Togo a décidé de mettre en oeuvre un programme de réparation des victimes des crises politiques dans le pays. A ce jour, plus de 7 000 victimes ont été indemnisées.

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